Ce numéro présente une belle diversité d’articles.
Les tableaux statistiques sont difficiles à interpréter et pour rendre cette information accessible au plus grand nombre, les statisticiens on développé un langage visuel. L’article Langage visuel de la statistique présente un bref historique et quelques pionniers de ce développement.
Le climat se réchauffe lentement et on peut penser qu’il sera toujours temps de revenir en arrière. En fait, on peut atteindre un point de bascule qui rend le retour impossible. Les points de bascule existent dans les écosystèmes et les systèmes climatiques, et ils inquiètent les experts de l’environnement et du climat. L’article de Christiane Rousseau, Point de bascule, présente quelques exemples de situations dans lesquelles un changement peut être irréversible.
Les cerfs de Longueuil sont l’objet d’une controverse, doit-on en contrôler la population ? Quel est l’effet d’une surpopulation de cerfs ou d’une diminution de celle-ci sur le nombre de cas de maladie de Lyme ? Comment atteindre un équilibre populationnel ? Ce sont des questions soulevées par Noémie Chenail, Simon-Olivier Laperrière et Shophika Vaithyanathasarma, dans l’article Faut-il abattre des cerfs pour réduire le risque de maladie de Lyme ?
Trier et mélanger sont deux activités qui, à première vue, semblent inverses l’une de l’autre. Cependant, la réalité est plus complexe. Le tri, quelque soit la méthode utilisée, donne un seul résultat, alors qu’il existe plusieurs façons de mélanger des objets. Mais qu’est-ce qu’un bon mélange ? Nadia Lafrenière aborde ce problème dans un article intitulé Ordre et désordre, comment y arriver (rapidement) ?
En 1644, Pietro Mengoli montre que la série \(1+ 1/2^2 + 1/3^2 + 1/4^2 + \ldots\) est convergente, mais vers quelle valeur? Plusieurs mathématiciens ont cherché à résoudre ce problème, mais ce n’est qu’en 1741 que Leonhard Euler a obtenu que cette limite est \(\pi^2/6\). Dans l’article Euler et le problème de Bâle, Julien Fageot et Christian Genest montrent que la généralisation de ce problème à d’autres puissances que 2 recèle encore bien des secrets aujourd’hui.
Si chaque couple arrête de procréer dès qu’il a une fille, cela avantagerait-il les filles dans le nombre de naissances ? C’est le problème posé par Jean-Paul Delahaye dans le paradoxe S’opposer au hasard des naissances.
Bonne lecture !
André Ross