Image médicale
1. On considère une droite \(R(r, \theta)\) passant par \((x, y)\) et paramétrée par le vecteur \(\vec{v} = (r \cos \theta, r \sin \theta)\) (voir figure). Montrer que le produit scalaire du vecteur \((x, y)\) avec le vecteur unitaire \(\vec{e} = (\cos \theta, \sin \theta)\) dans la direction du vecteur \(\vec{v}\) vaut précisément \(r.\)
Confidences d’Archimède
- On revient sur certaines des relations entre divers éléments de la deuxième figure présentée dans l’article. En vous appuyant sur les propriétés géométriques de cette figure (voir ci-contre) – notamment sur les triangles semblables qu’on peut y observer-, montrer que :
a) le point N est le milieu de MO;
b) \(\displaystyle \frac {MO}{OP} = \frac {CK}{KN}.\)
- On s’intéresse ici au résultat énoncé à la p. 21, comparant l’aire du triangle ACF à celle du triangle ABC.
Rappelons que AF et DE sont parallèles, que D est le milieu de AC et B, le milieu de DE.
Afin d’établir que le triangle ACF vaut, en aire, quatre fois le triangle ABC, montrer que
a) l’aire du triangle ACF est le double de l’aire du triangle ACK;
b) de même, ACK a une aire double de celle du triangle ABC. - Cet exercice porte sur le fait que dans un triangle quelconque, les trois médianes sont concourantes, le point où elles se rencontrent étant situé au tiers de chacune d’elles.
(Rappelons qu’une médiane dans un triangle est un segment reliant un sommet au milieu du côté opposé.)
a) Soit le triangle ABC. Intéressons-nous d’abord aux médianes AD et CF et appelons G leur point d’intersection. Considérons ensuite le quadrilatère DFHI, où H est le milieu de AG et I, le milieu de CG.
Montrer que DFHI est un parallélogramme.
b) En conclure que DG vaut le tiers de AD et FG, le tiers de CF.
c) Considérant maintenant les médianes AD et BE, montrer que le raisonnement précédent peut être adapté de sorte à montrer que les médianes passent toutes les trois par le point G, et que celui-ci coupe chacune d’elles au tiers. - Nous reprenons l’idée d’un levier sur lequel seraient posées la Terre et la Lune, le point d’appui étant placé de manière telle que la masse de la Lune suffirait à soulever la Terre – voir l’encadré « Soulever la Terre ». Nous acceptons pour les fins du problème les données suivantes :1
- masse de la Terre : 5,9722 — 1024 kg
- masse de la Lune : 7,3477 — 1022 kg
- rayon de la Terre : 6,3710 — 103 km
- rayon de la Lune : 1,7375 — 103 km
- distance Terre/Lune : 3,8440 — 105 km
Déterminer la position du point d’appui du levier telle que le système soit en équilibre.
- Données tirées de deux sites de la NASA : http://solarsystem.nasa.gov/planets/profile.c fm?Object=Earth&Display=Facts, et http://solarsystem.nasa.gov/planets/profile.cfm?Object=Moon&Display=Facts. ↩