L’année 2015 a été proclamée Année internationale de la lumière et des technologies fondées sur la lumière (AIL 2015) par l’Assemblée générale des Nations Unies. Pour associer Accromath à cette célébration, nous avons pensé vous rappeler tout d’abord que deux articles en lien avec ce thème sont déjà parus, Les miroirs ardents, de Christiane Rousseau et Yvan Saint-Aubin, volume 2.1, hiver-printemps 2007 et Jeux de lumière et d’interférence, d’Yvan Saint-Aubin, volume 9.2, été-automne 2014.
Le premier article, Pleins feux sur la lumière, présente en accéléré l’évolution des théories sur la lumière de l’Antiquité jusqu’au XVIIe siècle. Depuis les travaux de James Clerk Maxwell, le terme « lumière » regroupe, dans son sens large, toutes les ondes électromagnétiques. C’est cette acception que nous avons retenue pour ce numéro. Il s’agit par exemple des ondes électromagnétiques qui permettent de recueillir l’information lors d’un examen par scanner : l’appareil envoie alors des rayons X dans un plan transversal et mesure l’énergie absorbée lorsque ces rayons traversent le corps. À partir de ces mesures, il faut Construire une image médicale. Christiane Rousseau nous présente les mathématiques utilisées dans cette construction.
Thomas Erneux et Pietro-Luciano Buono, dans Un éclairage mathématique sur la dynamique des lasers, nous expliquent l’apport des équations différentielles dans la recherche sur les lasers afin d’en assurer la fiabilité.
Marie Beaulieu et Bernard R. Hodgson nous présentent, dans Confidences d’Archimède : où le maître-géomètre divulgue un joli truc du métier de son cru, la méthode utilisée par Archimède pour déterminer certaines relations mathématiques, telle celle donnant l’aire délimitée par une parabole et une sécante à celle-ci.
Dans Prévoir les ressources nécessaires pour atteindre son but : le cas d’espèce de la sonde Rosetta, Christian Genest et James A. Hanley nous expliquent comment un modèle probabiliste peut guider un décideur dans le choix du nombre de pièces de rechange nécessaires pour qu’un système complexe comme la sonde soit encore opérationnel une fois rendu à destination, après un périple de dix ans.
Dans la rubrique des paradoxes, Jean-Paul Delahaye nous présente Le grand méchant logicien. Celui-ci a pris en otage un nombre impair de logiciens qu’il veut incorporer dans sa secte, mais il leur laisse une chance de s’en sortir. Ils doivent voter majoritairement sur un événement qui à première vue semble avoir une probabilité de 1/2.
Bonne lecture!
André Ross